|
||||||||||||||||
paraitre |
|
|||||||||||||||
|
||||||||||||||||
U
Naziunalismu corsu in dolù
Ghjuvani
Mannarini s’hè spintu Ghjuvani Mannarini, militant de
la Corse depuis les balbutiements du nationalisme moderne est décédé.
Il aura été de tous les combats aux côtés du peuple corse dans sa
lutte pour la reconquête de sa dignité. Souverainiste convaincu, il s'était particulièrement investi ces derniers mois, dans
la revendication économique et été à l'origine des Etats Généraux
du monde économique, mais il n'avait de cesse d'inscrire sa démarche
dans le combat global de notre peuple pour la reconnaissance de ses
droits sur sa terre. La Corse et le mouvement
nationaliste perdent un militant de la 1ère heure. Beaucoup parmi ceux
qui ont été à ses côtés le pleurent aujourd'hui. Homme de passion
et de conviction, sa mémoire restera à jamais indissociable de notre
cause, et il sera toujours présent dans nos mémoires. L'ANC présente ses condoléances
à tous ses proches. 28 décembre
|
||||||||||||||||
E ancu Petru Rossi
|
Petru Rossi, ancien diplomate, spécialiste du
Moyen-Orient et de l’Irak, auteur de plusieurs ouvrages de référence,
et engagé dans la lutte du Peuple corse depuis son retour dans l'île
avec l'UPC, puis Unità
Naziunalista, (président du comité de soutien à la liste en 1984),
journaliste au « Ribombu » dans les années 80 et toujours
présent à nos côtés depuis. Il s'est éteint le jour de Noël et
repose désormais dans sa terre d'Aullène. L’ANC présente ses condoléances
à tous ses proches. Au sujet de la Corse, Petru Rossi avait co-signé en
1989, avec Pierre Bartoli -autre
collaborateur du « Ribombu » des années 80, analyste économique,
lui aussi disparu- « U disturbu 1789-1989, la mise à sac »
et en 1991, avec Maître Lucien Felli, « La Corse, l’Europe et
le droit », parus aux Editions La Marge. Petru Rossi était un spécialiste des questions de
la Méditerrannée et du Moyen-Orient. Il avait publié « L’Irak
des révoltes » aux Editions du Seuil, « La Lybie »
aux Editions Rencontre, « La Tunisie de Bourguiba » aux
Editions Kahia (Tunis), « De Suez à Askaba » et « Le
pétrole arabe dans la guerre » aux Editions Cujas, « Les
Clefs de la guerre » aux Editions Sindbad ainsi qu’un roman
« Un soir à Pise » aux Editions Flammarion. Il était l’auteur de « La cité d’Isis, histoire vraie des arabes », paru en 1976 aux Nouvelles éditions latines (1, rue Palatine – 75006 PARIS). Cet ouvrage, « prémonitoire », posait la problématique de l’Islam et l’impérieuse nécessité de connaître l’histoire du monde arabe pour ne pas se laisser aller à emboîter le pas des USA prétendus défenseurs du Bien contre l’Empire du mal.
|
|||||||||||||||
|
||||||||||||||||
International
Danger de guerre
L’ANC :
NON A LA GUERRE EN IRAK
Depuis la chute du mur de Berlin, les Etats-Unis qui
se sont institués « le gendarme du monde » font ce qui leur
plaît, distribuant les bons et les mauvais points, et ne tenant compte
que de ce qu’ils pensent être leurs intérêts. Cette prédominance
dangereuse pour l’équilibre mondial est dramatique pour la démocratie
et la paix. Les USA auraient pu depuis longtemps aider à la
destitution de Sadam Hussein, et à la mise en place d’une alternative
à son régime dictatorial, sans pour autant avoir recours à une désastreuse
politique d’embargo dont seul souffre le peuple Irakien depuis des années.
Aujourd’hui, la situation internationale s’emballe à nouveau, et
l’opinion publique, inquiète, voit poindre le spectre d’une
intervention militaire en Irak, avec tous les risques d’extension inhérents
à un tel conflit . Les Etats-Unis mènent depuis des décennies une
stratégie de pillage des
richesses naturelles dans le monde, surtout dans les « pays sous-développés »
d’Afrique, d’Asie ou d’Amérique du Sud. C’est cette politique
de manipulations et de spoliation qui a toujours nourri et nourrit
l’intégrisme et le fondamentalisme musulman, lesquels utilisent la
pauvreté et le sous-développement des populations de ces continents,
pour mener leur politique de provocations et de tensions. N’oublions pas que les USA ont pratiquement financé
et mis en place la quasi-totalité des mouvements intégristes qu’ils
prétendent combattre aujourd’hui ( Soutien au régimes esclavagistes
d’Arabie Saoudite et autres Emirats, Hamas en Israël, Ben Laden et
les Talibans en Afghanistan, GIA en Algérie, fondamentalistes au
Pakistan... et la liste est loin d’être exhaustive). L'Europe
malheureusement, brillant par son impuissance, n'est toujours pas
capable de faire entendre une voix différente et bon gré mal gré
risque une fois de plus de se plier aux injonctions américaines. Les nationalistes Corses se sont depuis 30 ans
toujours inspirés de la philosophie du non alignement. Nous ne pouvons
donc être solidaires de la politique menée par les Etats-Unis, et ce
d’autant que dans notre combat anti-mondialisation, le principal
responsable est aussi l’Amérique du Nord qui propage peu à peu ses
pseudo-valeurs et sa vision de la société et de la culture au monde
entier. Le combat des Corses pour leur culture, leur langue,
leur identité et leurs valeurs ne peut donc se satisfaire de « l’américanisation »
qui s’impose partout. Même si nous n’oublions pas le rôle des Etats-Unis en
1940, nous ne pouvons être
solidaires de leur
politique d’interventionisme tous azimuths et nous espérons que l’Europe
saura un jour davantage s’imposer sur l’échiquier mondial pour être
un rempart contre la guerre et l’intégrisme. 19 janvier 2003
|
||||||||||||||||
|
||||||||||||||||
Sulidarità
DECLARATION DU PRISONNIER
POLITIQUE BRETON GAEL ROBLIN
21/01/03
|
||||||||||||||||
|
||||||||||||||||
|
||||||||||||||||
LE TEMPS DES BATELEURS
A bien y regarder, les
chevauchées du ministre de l'Intérieur français, en ce qui concerne
la Corse sont plutôt amusantes. Pourtant, l'heure n 'est certainement pas propice à se réjouir. Tous
derrière et lui devant ! A
Bruxelles, parait-il, le compte n'y était pas ! Pourtant,
ils y étaient tous nos glorieux représentants, plus pour les photos et
la télé, que pour les résultats.... dont tout le monde se fiche
d'ailleurs. L'important
pour tout le monde, ç’est l'économie ou le développement ! C'
est à dire de l’argent, soit le butin
à partager ! eux disent « à répartir ! ». Comment
s'en servir ? Comment peut-on profiter, en co-gérant, de cette
providentielle manne? Alors
nous assistons à toutes sortes de manoeuvres destinées, pour les uns
à leur réélection, pour les autres, à accéder aux postes de
pilotage. Des manoeuvres « corsistes » émergent, préfigurant
des alliances, où bien entendu toute idéologie est bannie au bénéfice
du seul profit ! Au sein de la sphère Nationaliste, là aussi ça
"grenouille" pas mal ! La pacification du mouvement National
se poursuit ! Tous derrière quelques-uns uns !!! Le texte du Fiumorbu ?
Du Ringard ! Les 15 points d'UNITA ... du vent ! Il
faut « faire moderne », alors on « boude Sarkozy ».
Après l'avoir longuement côtoyé,
on se fait plaisir en se faisant désirer. Le ministre en bon
bonimenteur ne s'y est pas trompé ! Si
la" normalisation" du mouvement National, voulue par
quelques-uns, n'était émaillée par de trop nombreux deuils, toutes
ces contorsions pourraient prêter à sourire, mais hélas ç’est plutôt
la tristesse qui nous habite et nous étreint. Il
y a eu ces derniers temps beaucoup trop d'indécences dans les
comportements, beaucoup de menaces latentes, beaucoup d'intimidations,
trop de mépris.... pour que le temps de la réflexion ne soit venu, et
que tout cela ne nous conduise à ne plus suivre des "guides
dangereux" qui se croient providentiels... Peuple
corse, Langue, Culture, L.L.N... à la trappe, aux oubliettes .... La vérité
pour quelques-uns associés au capital local, c'est s'enrichir.
Alors compte tenu du fait qu'il s'agit avant tout de nous amener,
nous les Lambdas du
Nationalisme, à l'échéance 2004 pour revoter comme d'habitude, je
serais tentée de m'accorder le temps de la réflexion et de conclure
qu'il est temps aussi de tourner le dos à tous les bateleurs, d'où
qu'ils viennent, de les sanctionner le jour du vote, de le faire savoir
autour de soi et de se tourner vers ceux qui paraissent les plus à même
de défendre la Corse, sa langue, sa culture, son droit à retrouver sa
dignité de Nation, sans risques pour ses sujets.
|
||||||||||||||||
|
||||||||||||||||
Tutt’a
bulegghju
13
novembre 2002 Le parquet de Paris requiert une peine de 3 ans de
prison contre Mickaêl Cantelli et Etienne Lovisi, suite à
l’assassinat en août 1995 de Pierre Albertini ( deux morts) et de la
découverte d’une cache d’armes dans un appartement de Lupinu après
l’attentat à la voiture piégée du port de Bastia le 1er
juillet 1996, (un mort, un blessé grave). Le 17 décembre, Etienne
Lovisi, ex-MPA sera relaxé et Mickaêl Cantelli condamné à 3 ans de
prison dont deux avec sursis.
Deux résidences à Folelli, deux gîtes à
Speluncatu et un véhicule à Porto-vecchiu sont visés par des
attentats.
I Verdi Corsi refusent l’incinérateur. Préférant
la tri-valorisation, ils en appellent aux élus de l’Assemblée de
Corse qui vont examiner la question du traitement des déchets ménagers. 14-18 novembre Un ensemble immobilier à San-Martino di Lota, une résidence
à Olmeto-plage, une remise à Tox, une villa en construction à Sagone
sont visés par des attentats. Une boulangerie, dont le propriétaire, victime
d’un racket, avait été agressé, est victime d’un incendie à
Evisa. 18 novembre L’observatoire « Corsu e fieru »
s’indigne des propos, dignes du chromosome supplémentaire de Corses
du magistrat Pagès il y a quelques années, tenus par des magistrats à
propos de l’ADN des Corses au cours du procès de Cantelli et Lovisi
à Paris.
Le
STC dénonce la « décorsisation » des emplois à Carrefour,
suite au recrutement d’un cadre venu de Nice.
Suite
à l’interpellation de trois trafiquants de drogue à Bastia, on
apprend que 54 affaires ont été traitées dans la région depuis le début
de l’année ! Pourtant à lire la presse, on ne se souvient pas
trop de ces dossiers sur un sujet pourtant aussi alarmant.
Deux
associations, (Garde, Femu
Aiacciu), le STC et I Verdi Corsi dénoncent les dangers courus par
Ajaccio avec les installations des cuves de gaz d’EDF et l’emploi du
méthanier de transport de gaz, dont la fiabilité laisse à désirer. Le STC s’empare des urnes, empêchant la tenue des
Elections à la commission d’avancement et de sanction de la SNCM, prévue
à Bastia. Le syndicat demande une gestion locale de ces problèmes. Indipendenza occupe la gare de Bastia, dénonçant la
gestion du réseau ferré et réclamant la tenue d’une table ronde
auprès de la CTC. A Manca Naziunale et ATTAC font le bilan de leur
participation au Forum Social de Florence. Pour eux, « la Corse ne
peut être absente de ces nouveaux horizons ». 20-24
novembre
Deux
véhicules détruits par explosif à Aléria et Bastia 27
nove Après des semaines de suspense et de tractations,
Antoine Aiello est élu Président de l’Université de Corté, battant
au 4ème tour, grâce au retrait d’Olivier Jehasse et à la
position du syndicat GP, son adversaire Jean-Marie Peretti. A 31 ans, il
est le plus jeune président d’Université et présidera à ce titre
l’ouverture de la conférence des présidents d’université. Ancien
militant de la CSC, proche de A Cuncolta du début des années 90, puis
de Scelta Nova, ç’est un pur produit de l’université de Corse où
il a suivi tout son cursus. Il dirige l’IUT. Le vote des représentants
étudiants aura été déterminant dans cette élection. Deux poseurs de bombe surpris par leur victime à
Borgu, abandonnent leur charge explosive et prennent la fuite.
Le préfet et les CCI annoncent le transfert des
ports et aéroports à la CTC à compter du 1er septembre
2003. Il est à craindre que l’Assemblée soit confrontée à de
nouveaux tonneaux de Danaïdes en matière d’investissements de ces
infrastructures, têtes de pont surtout prévues pour un envahissement
touristique dont la Corse, sa culture et ses valeurs feront les frais. Evadé en hélicoptère de Borgu, Louis Carboni, un
trafiquant de drogue, est condamné à 5 ans et 6 mois de prison pour détention
d’armes en Espagne où il avait été interpellé après son évasion. La liste d’union nationaliste
« A Rinascita di l’écunumia », s’empare avec une
large majorité (21 sièges sur 26), de la Chambre des métiers de
Haute-Corse. Laurent Chinesi est élu président. Dans une lettre ouverte, Les détenus de Fleury-Mérogis,
G-L Albertini, P.Alessandri, A. Ferrandi et G.Versini donnent leur point
de vue sur la politique de dialogue du gouvernement Raffarin, rappelant
les décisions des élus de l’Assemblée de Corse dans le cadre du
processus de Matignon. Ils concluent : « Nous n’avons pas
de fascination pour un passé révolu, mais un peuple sans mémoire est
un peuple mort. Plus simplement, nous nourrissons une passion pour notre
terre que nous voulons transmettre à nos enfants, et nous continuerons
à la défendre contre tous les prédateurs institutionnels ou privés.
Notre lutte est résistance ...Femu inseme a Corsica Nazione.. ». Les locaux de la gendarmerie, du Trésor à Cervione,
la générale des eaux à Porto-Vecchju, une pizzeria à Bastia sont visés
par des attentats. 29 novembre Le véhicule d’un enseignant est visé par des
coups de feu à Sartène. La société générale subit un attentat à
Bastia. Le FLNC-Union des combattants revendique une dizaine
d’attentats. Les responsables de la sécurité en Corse sont
convoqués au ministère de l’Intérieur par Nicolas Sarkozy, inquiet
de la multiplication des attentats.
Evènement pictural au Musée
Fesch à Ajaccio avec l’exposition durant tris mois de l’oeuvre de
Micheli Raffaelli. Cet hommage rendu à un artiste aux multiples
facettes, reconnu dans le monde entier, ayant côtoyé les plus grands
(Picasso..) et jusqu’alors méconnu dans son pays où il a fait le
choix de résider depuis plusieurs années, met fin à une injustice
flagrante tant son talent est grand. Scénographe, peintre et musicien
(avec sa compagne Michela Cesari), sa maîtrise technique et sa
sensibilité ont influencé des mises en scène théatrales ( in Le
Robert, dictionnaire universel des homme célèbres où il a sa place).
Né en 1929, il a travaillé sur les grandes scènes européennes comme
décorateur, scénographe, créateur de costumes et compositeur. Son
originalité lui vaut les principaux prix internationaux et l’accès
à un répertoire prestigieux, classique ou contemporain. Le vernissage
d’Ajaccio connaît la grande foule. 30 novembre
Denis de Rocca Serra, soutenu
par Camille de Rocca Serra avec lequel il a enterré la hache de guerre,
l’emporte au second tour de l’élection cantonale partielle de
Porto-Vecchju avec 68,80 % des voix. Jean-Christophe Angelini (31,20%
des voix ), futur SG du PNC, s’impose comme leader de l’opposition.
2 décembre Une voiture louée par un
directeur non-corse récemment arrivé à Carrefour à Ajaccio est
plastiquée. Le STC réagit vivement à la mise en garde à vue après
interpellation sur son lieu de travail d’un de ses militants. La maison d’un agriculteur retraité à Linguizetta est détruite
par attentat.
Un détenu corse est rapatrié
sur Borgu, trois autres suivront, soit deux droits communs et deux
« politiques », suite aux promesses faites par le ministre
de la justice sur le rapprochement
des détenus corses.
Un homme recherché dans le
cadre de l’assassinat de François Santoni ressort libre après s’être
constitué prisonnier au SRPJ d’Ajaccio.
A l’appel du STC, la SNCM
connaît une paralysie générale de sa flotte durant plusieurs jours.
Finalemant un compromis sera trouvé le 8 décembre et tout rentrera
dans l’ordre.
Le procès de la Cadec
accouche d’une.. souris. Le dossier, constitué par le pôle économique
installé à grands renforts de publicité et crée sous Bonnet pour
lutter contre la délinquance en col blanc, se dégonfle comme une
baudruche. Seule la filière pierre conduira à des amendes requises
contre trois prévenus dont le président Squercioni. Le jugement est
mis en délibéré au 27 janvier.
Dans le procès de cinq
membres du FLNC historique, accusés avec François Santoni de tentative
d’extorsion de fonds contre un entrepreneur portugais, des peines de
trois ans à quatre mois de prison sont requises. Le jugement est mis en
délibéré. 4 décembre
Un bar au port de Toga, une
entreprise de travaux publics à Corté (les attentats se succèdent
dans le BTP) sont visés par attentats.
Les députés corses de gauche divisés sur le Projet
de loi constitutionnelle de Raffarin. Emile Zuccarelli vote contre, Paul
Giacobbi est pour et Simon Renuci hésite avec un « oui critique ».
5
décembre La société Vendasi est la cible d’un attentat
spectaculaire à Furiani. L’action sera revendiquée par le
FLNC-anonyme. La DDASS et les services vétérinaires ayant relevé
49 infractions, la distribution des repas à l’antenne médicale
d’urgence est interrompue, rendant impossible toute hospitalisation de
plus de deux heures. La directrice est entendue au Commissariat. Les
malades de la région espèrent que des mesures d’urgence soient
prises pour que tout rentre dans l’ordre car l ‘utilité de
cette structure arrachée par la mobilisation n’est plus à démontrer.
Plusieurs cérémonies sont organisées dans
plusieurs localités de l’île pour célébrer « A Festa di A
Nazione ». A l’Université, l’associu
« Voce populare » organise diverses conférences sur
la culture, la langue et la nation. 7 décembre Le 1er congrès du PNC (Partitu di a Nazione Corsa)
issu du rapprochement du MPA, de Léa e Démocrazia (qui avait donné a
Mossa Naziunale avec des scissionnistes de l’UPC conduits par Max
Simeoni) et de l’UPC-Scelta-Nova a lieu à Furiani. Jean-Christophe
Angelini, ancien responsable de la CSC, proche au début des années 90
de A Cuncolta, est nommé Secrétaire Général. Le secrétariat Exécutif
comprend Jean6félix Acquaviva, ancien responsable de Ghjuventù Paolina
et proche de l’ANC au début des années 90, Sauveur Albertini, François
Alfonsi, ancien SG de l’UPC, Josée Buisson, ancienne MPA, Pierre
Castellani, Léon Giacomoni, ancien MPA, Fabienne Giovannini, ancienne
UPC, Xavier Luciani, ancien MPA, Christian Mondoloni, ancien de l’ARC
et de Léa e Démocrazia , Marc Papi, ancien MPA et Jean-Marie
Renucci. A noter que la tendance de Max Simeoni qui avait démissionné
de l’UPC après les Territoriales de 1999 pour rejoindre A Mossa
naziunale puis la démarche de construction du PNC n’apparaît pas
dans les instances.
La Villa Verbecke, qui défrayait la chronique car
située sur le domaine public à St Florent et avait mobilisé les défenseurs
du littoral, est détruite par attentat. L’ancien président de la chambre des métiers de
Haute-Corse, Pierre Seassari est condamné à une amende de 3500 euros
pour « détournement de fonds publics et privé de droits civiques
et de famille pour deux ans. 9 décembre A l’appel du CAR, un rassemblement est organisé
devant la préfecture d’Ajaccio en soutien aux détenus corses et réitérer
la demande de leur rapprochement. Invité de l’émission « 100 minutes pour
convaincre », Nicolas Sarkozy se livre à une véritable
gymnastique pour tenter de faire croire que la situation évolue
positivement en Corse. Trois des composantes du FLNC-Union des combattants,
Fronte Ribellu, Clandestinu et le FLNC du 5 mai prennent leurs distances
et se désolidarisent de l’Union des combattants. 10 décembre François Susini repéré lors du rassemblement
du CAR « repoussé » avec force par les forces de
l’ordre devant la préfecture le 10 novembre, à l’occasion de la
venue de Nicolas Sarkozy, est condamné à un mois de prison avec
sursis. Une vague d’interpellations vise la mouvance du
FLNC-anonyme sur Bastia. Six personnes sont transférées sur Paris
devant les juges anti-terroristes. 12 décembre Un Pub de Bastia échappe à un attentat, avec la découverte
d’un KG d’explosif devant la porte. 13 décembre La compagne de Jean-Louis Bourderionnet assassiné
chez lui à Ajaccio le 1er novembre, est mise en examen pour
« assassinat » et écrouée. Une filière de drogue démantelée à Ajaccio entraîne
l’interpellation d’une quinzaine de personnes. Le procès de Stéphane Sbraggia et Christophe Pieri,
poursuivis pour l’assassinat du nationaliste Christophe Garelli le 21
août 1998 se termine par l’acquittement des deux hommes. Son déroulement
dans un contexte tendu et en l’absence de la quasi-totalité des témoins
marque l’opinion corse et laisse
une trop grande impression de non-dit. Ce procès qui traitait
d’une affaire ayant endeuillé, au-delà de la famille Garelli, au
courage et à la dignité exemplaires, toute la mouvance nationaliste et
la société corse n’aura en rien contribué à la vérité sur ce
drame. De la même façon, tout n’aura pas été fait pour que
l’atmosphère soit à la sérénité à l’instar des manifestations
de joie à l’énoncé du verdict qui auraient pu par décence être épargnées
aux parents éplorés de la victime. Corsica Nazione et
Indipendenza qui avaient rappelé leurs revendications en début de
semaine appellent à une réunion de tous les mouvements nationalistes
le 14 décembre à Corti, mais celle-ci sera annulée faute de
participants. ( Dans un communiqué, Fronte Corsu annonce qu’il ne
peut participer dans la précipitation à un scénario politico-médiatique
du fait des évènements des derniers jours, procès, répression,
visite de Sarkozy, assises locales sur la décentralisation et trêve
« par anticipation »..) C’est dans ce contexte tendu que Nicolas Sarkozy,
qui aurait pu faire l’économie de sa visite, le lendemain du verdict,
se rend à Bastia pour sa troisième visite, et que le FLNC-Union des
combattants annonce une trêve. Les militants du FLNC-anonymes transférés sur Paris
sont inculpés et écroués. Une septième personne, Dominique Renucci
est mis en détention à Bastia pour cause de grave maladie. Une huitième
personne sera interpellée quelques jours après à Cervione.
Le STC confirme qu’il est la 1ère
organisation syndicale dans l’île. Il obtient 11 sièges en Corse du
Sud ( et la majorité absolue), et huit en Haute-Corse aux Elections
Prudhommales. La CGT obtient 11 sièges en Haute-Corse et Sept en Corse
du Sud. Mécontents du résultat, les organisations traditionnelles
intentent de recours en annulation, mais le 14 janvier le tribunal les déboute.
FO, qui n’a qu’un élu sur toute la Corse, se pourvoira en appel 15 décembre François Orlandi, maire de Tomino, est élu
Conseiller général de Capo-Biancu en remplacement de Dumè Cervoni. Il
renforce la majorité PRG de Paul Giacobbi en Haute-Corse, en battant
Michelli, maire d’Ersa, qui avait le soutien de Paul Natali de l’UMP
et dont le frère élu maire de Centuri est proche de Corsica Nazione. 13-14-15 décembre La traditionnelle Fiera di a Castagna di Bucugnà,
devenue l’incontournable vitrine du savoir-faire et des produits
corses connaît son habituel succès. Le Projet d’aménagement du 1er tronçon
de la voie rapide Borgu-Folelli-Talasani est vivement contesté par le
Comité de défense de la Casinca qui dénonce « les points préoccupants
de ce lourd dossier. Son président Pierre-Christophe Moracchini et
Antoinette Flori sont ulcérés par un projet qui va faire disparaître
toute une plaine, alors qu’il est approximatif et que son coût
pourrait être moindre si on revenait sur l’enquête préalable à la
DUP, en présentant simultanément l’enquête sur l’eau afin que la
population , première concernée, soit informée en toute transparence.
Le tracé n’est pas définitif, -celui qui a été examiné lors de
l’enquête publique est un projet hypothétique-, d’où des imprécisions
et des incertitudes donnant la fâcheuse impression de vouloir passer en
force. De plus, l’intervention par anticipation dans ce dossier de la
Safer est plus que discutable... Mais l’Europe veut privilégier cet
axe, -qui aurait pu être mieux aménagé avec peu de moyens, ne fut-ce
que pour réduire les dangers de la vitesse-, car sa politique est de
transporter rapidement les masses touristiques du Nord débarquées à
Bastia venant d’Italie vers la Sardaigne et le Magreb, ne laissant aux
corses que des miettes et des inconvénients. Les élus Corses, et le
BTP qui y voit des crédits à grignoter en sous-traitance, auraient pu
marquer leur opposition s’ils avaient une vision plus collective des
intérêts de l’île, mais hélas, seules pour eux et leurs clientèles
comptent les miettes du gâteau, alors ils sacrifient les intérêts des
populations et des petites gens, à l’exemple de cette maison
familiale appelée à être détruite si le projet est porté à bout. 17 décembre Face au malaise et au mauvais climat généré par
les conditions de déroulement et le résultat du Procès de Bastia, la
Ministre de la justice annonce que l’affaire sera rejugée et dépaysée. Appelés à disparaître, selon le nouveau
gouvernement de droite, car embauchés uniquement pour cinq ans par la
gauche, les aides-éducateurs de Corse, emboîtant ceux de la France
entière, se mobilisent pour préserver leurs emplois. Diverse
manifestations, avec l’aide des MI-SE, eux-aussi appelés à être
remis en question, vont perturber le déroulement des cours dans tous
les lycées et collèges. La mobilisation reprendra dès le début de
l’année 2003 et se poursuivra durant de nombreuses semaines entraînant
la quasi-fermeture des établissements, tant leur rôle était important
et leurs missions très diversifiées devenues incontournables dans tous
les établissements, et ce
d’autant que les CPE se mettront eux-aussi en grève. A Porto-Vecchju, ç’est la confusion au collège ;
Bagarres entre élèves, grafittis sur la drogue, tensions ... les
parents d’élèves se mobilisent et font la sécurité devant et dans
le collège, réclamant des mesures. La France, poursuivant sa mission « civilisatrice
et humanitaire » embarque la légion de Calvi vers la Côte-d’Ivoire.
La colonisation de l’Afrique se poursuit, même si on veille aux
apparences... 18 décembre La CTC fête en grandes pompes les 20 ans de la décentralisation.
Les élus se pressent pour la photo-souvenir en présence du Préfèt,
mais combien parmi tous-ceux étaient à l’époque opposés à toute
évolution aussi minime soit-elle ? Les offices sont désormais sous contrôle, mais les
élus ont du reculer face aux personnels qui craignaient la remise en
cause de leurs avantages acquis et de leur statut. Il faudra encore
attendre pour voir de véritables ministères mis en place avec
responsabilité des « ministres » dans un futur gouvernement
de la Corse.. Corsica Nazione et le PCF ont voté contre la délibération
de l’Exécutif. Corsica Nazione et Indipendenza menacent de rompre le
dialogue avec le gouvernement. Ils s’élèvent contre une campagne de
« dénigrement » qui se développe, notamment sur certains
sites internet, contre certains de leurs militants et responsables,
suite au procès de Bastia. 19 décembre -Un véhicule
est plastiqué à Calvi. -La Cour de Cassation rejette les pourvois de Jean
Castela et Vincent Andriuzzi, qui avaient formé un recours contre
l’arrêt de la chambre d’instruction de Paris du 6 septembre, lmes
renvoyant devant la Cour d’Assises spéciales pour « complicité
d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste » dans
l’affaire Erignac. Le procès pourrait avoir lieu avant l’été
2003. Scanner soutien
Castela -Suite à une deuxième agression contre des jeunes au
sortir du lycée, et une tentative d’agression contre une enseignante,
la tension se développe dans la rue droite à Bastia et des dangers
d’affrontement entre bastiais d’origine et jeunes issus de
populations immigrées. On apprend que depuis plusieurs mois les
incidents, vols, bagarres, déprédations et agressions se sont multipliés
donnant à cette rue une réputation de « coupe-gorge » où
règne l’insécurité du fait des agissements d’une bande de jeunes
issus de l’immigration. -Un groupe clandestin « Resistenza corsa »
va perpétrer en représailles plusieurs attentats contre des biens, des
locaux ou des immigrés pour dénoncer l’insécurité. -Les autorités préfectorales et municipales vont
faire un tour dans la rue droite « pour dialoguer » avec les
populations d’origines différentes et les appeler au dialogue, mais
peu de solutions réelles sont apportées et la tension va perdurer.
Trois jeunes seront interpellés pour attentat et tentative mais sans
rapport avec ces incidents et plusieurs interpellations auront lieu .
Des immigrés en situation irrégulière seront contrôlés et certains
expulsés, mais rien de véritablement efficace ne sera mis en place et
les incidents vont se multiplier les semaines suivantes. 21-22 décembre -Trois conseillers municipaux démissionnent de la
mairie de Loreto di Casinca, accusant les membres du Conseil municipal
de non-respect de l’accord qui avait conduit à la tête de la mairie
un maire nationaliste, lequel avait été contraint de démissionner
suite à un jugement le rendant de facto inéligible. Les conseillers
avaient alors élu un autre maire, faisant fi de l’accord passé en
mars 2000. -Un entrepôt de menuiserie à Furiani, deux
entreprises en maçonnerie appartenant à des portugais sont visés par
des attentats. 25 décembre -Un attentat est perpétré contre des bungalows à
Calvi -Rinnovu
livre son analyse de la situation politique corse et du mouvement
national. 27
décembre -Les malfrats ne respectent plus rien. A Ajaccio, un pâtissier
qui sortait de son appartement à 4 h du matin pour aller travailler est
agressé et frappé à coups de crosse par trois malfaiteurs qui pénètrent
en force dans son appartement et l’obligent à leur remettre la
recette de la semaine en présence de sa femme et de sa fille , laquelle
elle-aussi tentant de s’interposer est blessée. -Natale Rocchiccioli disparaît à l’âge de 91 ans.
Poète, chansonnier, humoriste, le célèbre chirurgien-dentiste d’Ajaccio
restera dans les mémoires à travers ses fables de la Fontaine
traduites en langue corse. A Fiara présente ses condoléances à tous
les siens. -Un attentat vise un bar à Bastia et une tentative
est perpétrée contre un appartement à Lumio. 29 décembre -Un immeuble de la rue Droite à Bastia est visé par
un attentat revendiqué avec quatre autres actions aux mêmes
motivations par le groupe « Résistenza Corsa », suite aux
incidents de cette rue. -Trois policiers sont agressés par des jeunes
d’origine immigrée qu’ils voulaient contrôler dans la rue Droite
à Bastia. 1er janvier 2003 -Un jeune homme de 25 ans, Anthony Morini, est
assassiné à la Parata, à Ajaccio. Cinq jeunes seront arrêtés dans
cette affaire, mais les circonstances de ce 1er meurtre de
l’année ne seront pas explicitées, chacun se renvoyant la
responsabilité du meurtre. -Deux attentats contre un véhicule et contre une
maison appartenant à des personnes d’origine immigrée sont perpétrés
à Bastia. Le 1er est revendiqué par « Résistenza
Corsa ». 2 janvier -Un véhicule appartenant à une jeune femme
d’origine immigrée est mitraillée à Ajaccio. -Suite à un différend
familial qui dégénère, J-F Alberti venu demander des explications à
son gendre, M Torre, par rapport à sa séparation avec sa fille, est
atteint de deux balles et décède le lendemain. 3
janvier -Un groupe « Ghjuventù corsa contre l’insécurité »
menace de représailles contre les responsables de l’insécurité et
les dealers. -Joseph Menconi, évadé de la prison de Borgu est arrêté
à Rocquebrune. Il est mis en examen pour assassinat dans le meurtre des
cousins Marcelli puis de
Nicolas Montigny au cours de l’été 2001, proches de la mouvance d’Armata
Corsa de François Santoni.. -Le 15 , six autres interpellations auront lieu à
Marseille et en Corse dans le cadre des suites de son interpellation et
l’un sera mis en examen pour complicité. Jacques Mariani, fils de
Francis, déjà incarcéré dans le cadre de l’assassinat des cousins
Marcelli, sera lui-aussi inculpé dans le cadre de l ‘assassinat
de Nicolas Montigny. 5
janvier -Un attentat contre une famille d’origine marocaine
vise un appartement de la vieille ville à Bastia. Des inscriptions
« Résistenza Corsa, No a a Droga » sont trouvés sur place. -Le FLNC-anonymes revendique deux attentats, dont un
contre l’entreprise Vendasi , et annonce « poursuivre la
suspension de ses actions » pour permettre au gouvernement de
poursuivre le dialogue. Le groupe reconnaît qu’un de ses responsables
a été arrêté, ainsi que d’autres militants lors de la rafle de
Bastia à la mi-décembre. -Dans une lettre ouverte à Nicolas Sarkozy, au cours
d’une conférence de presse à Porti-Vecchju, la famille et les amis
d’Alain Robin, recherché dans le cadre de l’assassinat de François
Santoni, pour dénoncer la répression contre sa famille et les proches,
particulièrement le traitement infligé à son fils de treize ans qui a
été suivi, interpellé et interrogé
alors qu’il se rendait en vacances dans l’hexagone. La
famille dénonce le rôle de bouc-émissaire que l’on veut faire jouer
à Alain Robin. 7
janvier Nicolas Sarkozy conduit une forte délégation d’élus
corses de toutes tendances à Bruxelles, -seul le PCF ne s’y associe
pas estimant, selon Paul-Antoine Luciani qu’il n’est pas élu pour défendre
la Corse d’en haut-, pour discuter des mesures économiques et
fiscales demandées à l’Europe pour l’île. A l’issue de deux
heures d’entretien avec le Président de la toute.-puissante
commission européenne Romano Prodi, certaines dérogations demandées
par le gouvernement français au nom des élus présents sont acceptées
et promesse est faite de discuter d’autres demandes dans les mois à
venir... (voir éditorial sur la position ANC).
Jean-Jacques Burtin, militant CGT est condamné à 4
mois de prison avec sursis (le Procureur récl amait 6 mois), suite à
la bousculade qui avait eu lieu lors de la réunion du CA de l’hôpital
de Bonifacio et au cours de laquelle Ati Lantieri, maire de Bonifacio et
président du CA de l’hôpital était tombé ;
en toile de fond l’opacité des comptes de l’hôpital et le déficit
de la structure hospitalière, menacée de fermeture.
9
janvier Trois jeunes d’Ajaccio sont interpellés et écroués
suite à un attentat à la boule piégée contre le véhicule d’un
marocain. Ils sont condamnés en flagrant délit à trois mois de
prison. Suite à deux opérations de police dans la vieille
ville de Bastia et dans un squat à Porti-Vecchju, plusieurs immigrés
en situation irrégulière sont interpellés. Plusieurs sont expulsés,
d’autres condamnés à des mesures administratives. A Porti-Vecchju,
sur les 25 personnes interpellées, 19 avaient demandé l’asile
politique dans les Bouches du Rhône !
On se demande pourquoi ils ont choisi l’Extrême-Sud pour séjourner ?
L’ombre de réseaux de filières clandestines plane sur de telles
affaires qui ne seraient pas isolées, mais les autorités ne diront pas
grand chose. 11-12 janvier Une tentative d’attentat vise la Trésorerie de
Brando et un attentat détruit un véhicule à Isula-Rossa. Le STC, I Verdi, la Prudhomie des pêcheurs, le Garde
et Femu Aiacciu dénoncent les risques encourus par la population
ajaccienne en raison de la présence en centre ville d’installations
EDF dangereuses, et de l’inadaptation du navire méthanier mis dernièrement
en service, demandant qu’EDF réduise les risques SOVESO (notamment
avec les cuves de gaz du Loreto) 13
janvier Un véhicule et un établissement de nuit, le
Fanny’s club sont plastiqués à Bastia par « Resistenza Corsa »,
au nom de la lutte anti-drogue. 14 janvier Les maires de Corse du Sud dans un bel élan de
solidarité claniste refusent la suppression des Conseils Généraux.
L’histoire ne dit pas s’il y a eu des oppositions à ce vote. 15 janvier -Nouvel attentat dans le BTP ; Deux engins de
chantier sont plastiqués à Campitello L’entrepreneur visé est le
fils du Sénateur UMP de Haute-Corse, Paul Natali. -Dix mois de prison avec sursis sont requis par le
Procureur contre Emile Mocchi, ancien maire RPR de Proprianu, dans
l’affaire du port de plaisance et du contrat avec Bouygues off shore,
laquelle société risque une amende de 70000euros. Une peine de 8 mois
de prison avec sursis est demandée contre le fonctionnaire de la DDE
qui avait permis ce contrat.
16 janvier -Accusé d’attentat à la roquette contre la sous-préfecture
de Sartène en août 2000, Jean-Pierre Giacomoni est condamné à 4 ans
de prison par le tribunal correctionnel de Paris. -Un attentat vise un glacier à Purticciu, un autre un
hôtel en construction à St Florent. A Bastia une charge est jetée
dans la rue Droite. Une résidence secondaire est plastiquée à Ste
Lucie de Porti-Vecchju. -Deux SDF meurent dans l’incendie de leur cabane à
l’entrée d’Ajaccio, suite au renversement d’un réchaud. -Les riverains de Tallone, lassés du provisoire qui
dure, bloquent la décharge et empêchent le déversement des ordures et
déchets ménagers. Des assurances leur sont une nouvelle fois données,
mais gageons que l’avenir proche n’apportera guère de modifications
à une situation qu’ils subissent avec de multiples désagréments
pour l’environnement et la santé. -Corsica Nazione prend ses distances avec le débat
initié par les assises des libertés locales et ne participent pas au
dernier séminaire de clôture qui verra la participation de Nicolas
Sarkozy en visite pour la 4ème fois en quelques mois à
Ajaccio. Pour les Nationalistes, le choix de consensus a été fait par
l ‘Assemblée de Corse durant le Processus de Matignon, il n’y
a donc pas lieu de revenir sur cette décision. 17 janvier -Cinq personnes sont interpellées pour divers
incidents liés au contexte de la rue Droite à Bastia. Elles auraient
perpétré un attentat dans la rue, visé par arme à feu un établissement
fréquenté par des immigrés, seraient les auteurs d’une tentative
contre un bar et auraient projeté un attentat contre un collège Mais
ses interpellations n’auraient aucun lien avec « Résistenza
Corsa ». -Rien ne va plus dans les établissements scolaires où
la solidarité avec les aides-éducateurs se développe. Les CPE et les
MI-SE rejoignent le mouvement, certains enseignants s’y associent. Une
certaine grogne se manifeste chez les parents du fait de la fermeture de
l’internat dans plusieurs établissements, alors que le Rectorat, sur
injonction du ministre appelle à la reprise des
cours et maintient,
malgré les risques sur le plan de la sécurité, certains externats
ouverts, créant ainsi des situations d’inégalité avec les élèves
internes, qui eux ne peuvent plus être présents.
-Le 17 janvier, avec le soutien de l’APC, du
STC-Education, du Sgen-CFDT, de la FSU et des syndicats lycéens et étudiants,
un rassemblement-conférence de presse est organisé devant le Rectorat ;
Les manifestants refusent de quitter les lieux tant que le Recteur
n’aura pas reçu une délégation des aides-éducateurs seuls.
Celle-ci reçue après plusieurs heures aboutit à la décision d’une
réunion avec la CTC, le Rectorat et la Préfecture, mais la situation
est bloquée. 18 janvier Lors de la clôture des
Assises des Libertés locales, alors que se déroule une manifestation
des aides-éducateurs tenue à distance, Nicolas Sarkozy tente de se
montrer optimiste après la défection des élus de Corsica Nazione.
Mais le climat n’est guère favorable et le dialogue, -malgré les
sourires des élus clanistes présents comme toujours, chacun disant la
sienne-, patauge. (voir analyse politique ANC). 20 janvier -Le climat social se dégrade
dans les hôpitaux de Bastia et d’Ajaccio. A Bastia, la Directrice
porte plainte contre une militante CGT, laquelle est entendue par la
police, suite à certaines attaques contre elle dans un tract -Au procès des
responsables-lampistes de la Cadec, ceux-ci sont condamnés des peines
d’amendes de 3000 euros pour
« délit de recel de biens sociaux »dans l’affaire de la
Corsa-bail, filiale de la Cadec -Une tentative d’attentat
vise le local d’Ava Basta à Ajaccio. 21 janvier -Suite à l’ambiance délétère
de la rue Droite à Bastia, une nouvelle agression se produit sur la
place du marché. Trois jeunes sont pris à partie par plusieurs autres
personnes et blessés, suscitant une vive inquiétude de la population.
Les autorités interpellent des membres de chaque groupe. L’opinion se
demande comment arrêter la montée de telles violences séparant chaque
jour un peu plus des « groupes de personnes issues d’origine étrangère
et les populations locales ». En attendant une telle situation
risque chaque jour un peu plus de dégénérer si des solutions ne sont
pas apportées rapidement. 21 janvier -Les professionnels du tourisme se réunissent à
Porti-vecchju à l’appel de l’ATC (agence régionale du tourisme
dont le Président est un proche de
José Rossi, Antoine Giorgi). On note la présence de plusieurs
représentants de la mouvance nationaliste. Mais à l’heure où toutes
les manoeuvres se font jour pour imposer sa vision et la localisation
d’une future Ecole Hôtelière de renom, il ne semble pas que les
participants aient répondu clairement aux questions principales, à
savoir Quel tourisme, pour qui ? Est-ce le peuple corse dans son
ensemble qui peut espérer bénéficier des retombées économiques
d’un développement (que certains voudraient uniquement basé sur le
tout-tourisme) ou devra-t-il se contenter des miettes et des inconvénients
(agressions environnementales, culturelles, décorsisation des empois,
invasion ....), laissant aux trusts, ou à leurs représentants et
hommes de paille, ou à quelques « pistonnés, nantis ou nouveaux
riches, le soin de faire leurs affaires, sur fond de spéculation et de
blanchiment, au détriment des intérêts de la communauté corse
acculturée, chamboulée et anesthésiée.
-Un attentat vise un véhicule, une tentative est découverte
devant le bar du marché à Ajaccio. -Trois interpellations, dont celle de Félix
Marcellesi, militant d’Indipendenza, ont lieu en rapport avec un
attentat contre le domaine Lefèvre en 2002, sont opérées par la DNAT. -Les syndicats sont reçus séparément par José
Rossi à l’Assemblée pour un tour d’horizon social. Les syndicats
se plaignent d’une non-prise en compte des intérêts des salariés
dans les mesures d’allègements fiscaux décidées à Bruxelles, dont
seules profitent les entreprises. 25 janvier -Les aides-éducateurs sortent déçus de leur réunion
avec la CTC, Le Rectorat et la Préfecture. Rien n’a bougé et ils ne
sont pas satisfaits des mesures, un certain nombre de recrutements,
annoncées par le ministère. Ils appellent à une réunion à Corté ».
L’Université, à l’appel de Ghjuventù Paolina se mat en grève le
28 janvier en soutien à leurs revendications. -José Rossi, Président de
l’Assemblée n’est pas content. Il n’a pas pu assister à cette réunion,
car le Préfet s’est rangé à la demande de Jean Baggioni, Président
de l’Exécutif de représenter seul la CTC, au grand dam de
José Rossi. Mais ce dysfonctionnement, que nous avions souvent dénoncé
à l’Assemblée de Corse est désormais conforté par une
jurisprudence de fait que José Rossi lui-même, pour ne pas nuire à
son entente avec Jean Baggioni, ils se sont répartis les rôles, a
toujours acceptée. Ainsi, l’Exécutif, chargé seulement d’exécuter
les décisions prises par les élus et de répondre en cas de demande de
l’Assemblée, s’est fait un plaisir d’intervenir tous azimuths
durant les débats de cette Assemblée, même sans qu’on le leur
demande. L’exemple de sa participation aux travaux des différents
groupes (et à Bruxelles) lors des débats sur Matignon, alors que les
membres de cet Exécutif sont l’émanation de groupes politiques déjà
représentés dans la conférence des présidents de groupes politiques,
confirme cette dérive institutionnelle non voulue au départ, entérinant,
grâce aux intérêts communs de José Rossi et de Jean Baggioni, une dichotomie préjudiciable
à un bon fonctionnement de ces institutions et du Statut Joxe qui n’était
pas prévue. Ce qui change aujourd’hui, ç’est l’approche des
Elections et vraisemblablement, la présence sur deux listes
concurrentes de la Droite des deux hommes. 25 janvier -Philippe Massoni est assassiné
à Biguglia et une tentative de meurtre vise Michel Nicolaï à Sartène.
Ce dernier décèdera le 29 janvier., ce qui porte à 4 le nombre
d’homicides pour le mois de janvier. -La LDH dénonce la répression
subie par des mineurs dans deux affaires récentes. A Ajaccio, deux
jeunes lycéens ont été interpellés, placés en garde à vue et
interrogés comme des malfaiteurs par la police au prétexte qu’ils
n’avaient pas de papiers sur eux, devant le domicile de l’un d’eux
et en plein jour ! -Un cas de Légionellose est décelée
sur un navire de la SNCM, le Corse. Un marin est placé en observation,
le navire est retiré durant quelques jours des lignes et des mesures
sont diligentées sur toute la flotte par une équipe médicale. -Un entrepreneur, dont la société
a déjà été victime d’un attentat le 13 novembre, est victime
d’une tentative d’attentat contre son bateau. Le 23 décembre, la
menuiserie de son associée a été plastiquée. -Un nouvel attentat dans le
BTP vise une niveleuse sur un chantier à Lucciana. L’entreprise avait
déjà été visée. 28 janvier -La manifestation des aides-éducateurs
connaît quelques échauffourées avec les forces de l’ordre lors de
son déroulement à Corté. -Huit personnes sont interpellées dans la mouvance nationaliste d’Ajaccio pour une soi-disant affaire d’extorsion de fonds. Sept sont relâchées le lendemain, la 8ème est mise en examen pour détention d’un révolver.
|
||||||||||||||||
Cumunicati
ANC
-A
Festa di a nazione
L'ANC appelle ses adhérents et sympathisants
à s'associer à toutes les cérémonies organisées dans l'île à
l'occasion de " A Festa di a Nazione". L'ANC demande aux
autorités territoriales d'oeuvrer pour que le 8 décembre soit déclaré
jour férié et officialisé "Ghjurnata di a Corsica", afin
que la Corse et les Corses renouent avec leur histoire.
5 décembre 2002
-Les
Elections prudhomales
Le 11 décembre ont lieu les élections Prudhomales.
A cette occasion le STC peut devenir la 1ère force syndicale de Corse.
L'ANC, dont les militants et sympathisants ont toujours été adhérents
et depuis l'origine partie prenante de la démarche de création d'un syndicalisme corse moderne et indépendant, appelle les
nationalistes et au-delà tous les salariés soucieux de la défense de
leurs intérêts et de la Corse, à voter et faire voter le 11 décembre
pour les candidats présentés par le STC
aux élections prudhomales. Avec leur vote, en renforçant la
représentativité du STC, ils préserveront leurs droits et leur dignité
de travaileurs. Ils conforteront leurs
légitimes revendications pour une société plus juste et plus égalitaire,
privilégiant les intérêts communautaires et non pas les intérêts
particuliers ou corporatistes, dans une corse respectueuse de sa
culture, de sa langue et de son identité. 6 décembre
2002 -Soutien
aux SE, SI et aides-éducateurs
L'ANC apporte son soutien total aux légitimes
revendications des SI, SE et aides-éducateurs inquiets à juste titre
face à la politique du nouveau gouvernement à leur égard. L'ANC
demande que leur avenir soit garanti et que des propositions visant à pérenniser
leurs emplois et leur carrière leur soient faites dans le cadrer d'un
statut à élaborer en tenant compte de leurs missions actuelles, car
ils ont depuis longtemps fait la preuve de leur utilité et du travail
important qu’ils accomplissent auprès des jeunes. 17
décembre 2002 -Soutien
aux salariés de Conforama
L'ANC apporte son soutien aux salariés de Conforama
à Furiani. L'ANC demande aux pouvoirs publics et surtout à
l'Inspection du Travail d'intervenir pour que la Direction du magasin
prenne en compte les revendications exprimées durant ce long conflit
par le personnel. 3 janvier 2003 -Soutien
à Félix Marcellesi
L'ANC apporte son soutien à
Félix Marcellesi, Sébastien Mercier et Véronique Orsini, (interpellés
par la DNAT dans une
affaire d’attentat contre le domaine Lefèvre à Bonifacio datant
d’il y a deux ans ) et demande leur libération. La répression n'est
pas une solution acceptable si l'on veut espérer un véritable dialogue
et une amorce de solution politique pour régler le problème corse. 26 janvier 2003
|
||||||||||||||||