Pierre Poggioli

  candidat aux Élections Législatives

  Suppléant : Michele Artily

        

        En décembre 2001, l’ANC s’était prononcée pour une participation d’Unità aux Élections Législatives, les autres composantes du mouvement national ayant déjà annoncé leur participation. En février, l’ANC faisait part aux membres de la coalition Unità de ses propositions en vue de cette participation.

Les Verts, membres de la coalition annonçaient peu après, à notre grand regret, leur décision de participer seuls à cette consultation.

A Chjama pà l’indipendenza faisait savoir qu’elle n’était pas intéressée par une quelconque participation. Corsica Nazione et Indipendenza, suite aux demandes de l’ANC, nous proposait un poste de suppléant sur la circonscription d’Aiacciu. L’ANC déclinait alors cette offre, jugée insuffisante au plan Territorial, mais remerciait Corsica-Nazione Aiacciu pour leur volonté de concrétiser l’union dans les faits, y compris sur le terrain des élections et s’apprêtait à soutenir activement leur campagne.

Corsica Nazione-Indipendenza ayant décidé, pour des raisons qui leur appartiennent, suite aux résultats du 1er tour des Elections présidentielles de retirer ses candidats, ce que nous ne pouvons que regretter, l’ANC a décidé de reconsidérer la situation.

Pierre Poggioli sera donc candidat nationaliste sur la circonscription d’Ajaccio. Sa candidature sous l’étiquette " U Partitu di a Corsica " portera le message de l’union des nationalistes. Il s’inscrira dans la continuité de la démarche du Fiumorbu, à laquelle nous avons pris une grande part, notamment par le rôle joué par notre secrétaire général de l’époque, Jo Sisti, et celle de la coalition Unità, au sein de laquelle, nous avons été des partenaires fraternels et consensuels, et insistera sur la nécessité de se retrouver tous ensemble dans les semaines à venir pour concrétiser à terme la mise en place d’une ANP au sein de laquelle seront représentées toutes les composantes du mouvement national.

La situation politique nouvelle, -créée par la disparition du principal artisan de la démarche, hier porteuse d’espoir de Matignon, et l’inquiétante montée du Front National, -dont l’idéologie est porteuse de haine, de racisme et de régression sociale et qui s’est toujours opposé aux nationalistes corses. La nouvelle donne politique française risque de fait de donner un blanc-seing à une droite qui a tout fait pour faire échouer le processus enclenché en décembre 1999. Elle doit plus que jamais inciter les composantes du mouvement corse à s’unir, proposer et construire une nouvelle alternative pour imposer à l’État et au nouveau gouvernement une autre démarche pour la Corse en vue d’un règlement politique par étapes de la Question Corse.

Pierre Poggioli

 

1/ Le programme des candidats du Partitu di a Corsica

2/ Soutien a la candidature
3/ Appel aux nationalistes et autres électeurs
4/ Bilan des législatives
 

 Soutien à la candidature

U Partitu di a Corsica 

Pierre Poggioli


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-par une présence à la permanence :

-par une participation active sur le terrain :

-par des propositions pour le programme :

-par un soutien financier :


Imprimer & Envoyer ces formulaires complétés à la permanence du candidat

Envoyer votre soutien financier (chèques..) ou déposez vos dons à la

permanence : Av. Maréchal Moncey, Les Palmiers C,  Ajaccio .  20000

 

 

1/ Le programme des candidats du Partitu di a Corsica

2/ Soutien a la candidature
3/ Appel aux nationalistes et autres électeurs
4/ Bilan des législatives

Le programme des candidats du Partitu di a Corsica

Elections Législatives des 9 et 16 juin 2002

U PARTITU di a CORSICA

Petru Poggioli et Michele Artily, son suppléant, sont candidats nationalistes, sur la circonscription d’Ajaccio, sous l’étiquette " U Partitu di a Corsica ".

Petru Poggioli, engagé depuis le début des années 70 dans le combat nationaliste, marié, père de deux enfants est cadre à l’AFPA. Après des études au lycée Fesch, il obtient une maîtrise de droit à Nice. Membre de l’Exécutif de l’ARC, il participe depuis à toute l’histoire du nationalisme moderne. Présent à Aléria, il est exclu de l’Université de Nice et connaît alors plusieurs périodes de " maquis ". Sa vie professionnelle témoigne dès le début de son intérêt pour les problèmes de la jeunesse défavorisée et de l’exclusion. Il est éducateur de jeunes délinquants et animateur de plusieurs stages d’insertion. Sa carrière militante épouse l’évolution du nationalisme, avec notamment la mise en place des contre-pouvoirs et la création du STC, de la CCN, en passant par le MCA puis A Cuncolta. Il est élu à l‘Assemblée de Corse en 1984 et 1986. En 1989, il est l’un des fondateurs de l’ANC. Il est élu sur la liste Corsica Nazione en 1992 et y siège jusqu’en 1998. Il participe activement à la démarche de réconciliation et d’union des nationalistes initiée par le comité du Fiumorbu et à la mise en place de la coalition Unità.

Michele Artily, agriculteur à Rosazia, père de deux enfants, effectue ses études au lycée Fesch. Après cinq ans d’armée, il rentre définitivement en Corse en 1973 et s'engage dans le combat nationaliste. Il est arrêté dès 1978 dans le cadre de la Cour de Sûreté de l’Etat. Amnistié en 1981, il rejoint la CCN, le MCA puis A Cuncolta et connaît encore la prison. Militant agricole du SCA puis des " Cumpagnoli ", il rejoint l’ANC en 1990. Il est candidat aux Elections cantonales en 1994. Il a toujours privilégié la recherche de l’union des nationalistes, -y compris aux moments les plus dramatiques qu’a connus le mouvement nationaliste-, et la défense des intérêts collectifs du peuple corse.

 

Le mouvement National

Son enracinement est une réalité incontournable. Sans relâche, il a été depuis trente ans présent sur tous les terrains pour imposer une Corse nouvelle, débarrassée des pesanteurs claniques et de servitudes coloniales.  Preuve de l’importance du chemin parcouru, devenu la principale force politique insulaire, il voit ses thèmes récupérés et dénaturés par les politiciens locaux, qu’ils soient de droite ou de gauche.

Malgré les drames fratricides de ces dernières années, il demeure incontournable dans l’île et aucune solution politique crédible ne saurait être envisagée sans une prise en compte de ses revendications. Depuis 1998, il a renoué les fils du dialogue avec l’espoir de concrétiser à terme une véritable démarche d’union pour une stratégie de la victoire, dans laquelle pourraient se reconnaître toutes ses composantes. Si la désignation de candidats uniques à ces élections n’a pas pu être concrétisée, car encore trop prématurée, tout doit être mis en œuvre d’ores et déjà pour que cet espoir d’union se concrétise lors des échéances Territoriales à venir.

 

La symbolique de cette candidature

L’ANC était favorable à des candidatures d’union dans le cadre d’Unità. Suite au retrait de Corsica Nazione et Indipendenza, que nous regrettons, car nous soutenions leurs candidats, l’ANC, qui a toujours été pour l’occupation du terrain électoral, décidait alors d’être présente dans la circonscription d’Aiacciu, pour ne pas laisser le champ libre aux politiciens du clan et porter le message nationaliste sous l’étiquette " U Partitu di a Corsica ".

Cette candidature se veut un appel, au-delà de l’ANC, à toutes les composantes du mouvement national, pour qu’elles œuvrent à la recherche et à la concrétisation de l’union, et ce afin d’élaborer tous ensemble une stratégie de rechange en réponse à la nouvelle donne politique française.

Les deux candidats, militants de la 1ère heure, présents sur tous les terrains de lutte depuis les années 70, ont assumé tous les sacrifices et toutes les épreuves que cet engagement sans failles au service des intérêts du peuple corse leur imposait. La démarche qu’ils conduisent et le message qu’ils portent s’inscrit dans la continuité de l’initiative du Comité du Fiumorbu, -à laquelle nous avons pris une grande part, et de celle de la coalition Unità, -au sein de laquelle, nous avons été des partenaires fraternels et loyaux -.

Durant cette campagne, ils veulent mettre l’accent sur l’urgence de se retrouver tous ensemble pour concrétiser à terme la mise en place d’une Assemblée Nationale provisoire (ANP ou appellation à débattre), dont la vocation sera de rassembler et d’organiser la représentation de toutes les composantes du mouvement national dans la perspective de la construction de l’Unité Nationale du Peuple Corse.

 

La nouvelle situation politique

Le processus de Matignon, hier porteur d’espoir, même si le résultat obtenu est décevant, est jeté aux oubliettes du fait de la situation politique nouvelle, et l’étape de la réforme constitutionnelle de 2004 est refusée par la droite.

La nouvelle donne politique française créée par la disparition du principal artisan de la démarche de Matignon, -dont nous saluons le courage politique pour avoir initié une démarche novatrice, -, l’inquiétante montée du Front National, qui s’est toujours opposé aux nationalistes corses et l’arrivée de la droite au pouvoir risquent de fait de lui donner un blanc-seing alors qu’elle a tout fait pour que le processus enclenché en décembre 1999 échoue.

Cette nouvelle situation politique doit plus que jamais inciter les composantes du mouvement corse à s’unir, proposer et construire une alternative novatrice pour imposer à l’Etat et au nouveau gouvernement une autre démarche pour la Corse en vue d’un règlement politique par étapes de la Question Corse.

 

Les principaux points de notre programme :

 

-Reconnaissance du peuple corse et de ses droits sur sa terre. Aucune solution ne saurait être envisagée sans la prise en compte de cette revendication qui donne tout son sens au combat nationaliste mené depuis des décennies (office de retour pour la diaspora).

 

-Restitution des instruments de l’identité culturelle, car l’identité et tout ce qui s’y rattache (langue, culture, valeurs de civilisation dont découlent notre manière de penser, de vivre, d’aimer..) est indissociable de cette notion de peuple corse et des droits qui s’y rattachent. La coofficialité et l’enseignement obligatoire de notre langue en est le corollaire incontournable (office de la langue..).

 

-Rupture avec la dépendance par un développement économique durable au

service de l’intérêt collectif corse, ( Plan, schéma d’aménagement concerté, schéma hydraulique, véritable loi-programme de " réparation historique ").

Rédéfinition du rôle des banques, -celles-ci ne jouent aucun rôle dans le développement des activités économiques de l’île-, et des institutions financières, statut fiscal productif, défense des arrêtés Miot...

Formation des hommes et corsisation des emplois dans l’administration avec incitations dans le privé ).

Refus d’une politique du " tout-tourisme " au bénéfice d’un véritable développement respectant un équilibre entre les divers secteurs d’activité (tourisme mais aussi agriculture, pêche, artisanat, commerce et industries de transformation) et au plan spatial ( intérieur–littoral ).

Lutte contre la désertification de l’intérieur par une politique volontariste de mise en valeur du monde rural avec l’obtention d’un " statut de la ruralité " (maintien des personnes âgées, installation des jeunes, développement de l’agriculture, du tourisme rural, de l’artisanat...) d’un office foncier ( incitations en faveur de la mise en valeur des terres cultivables abandonnées, préservation et valorisation des forêts, règlement de l’indivision ).

Coup d’arrêt à l’urbanisation anarchique qui vampirise nos villages, gardiens des valeurs et des traditions de notre société, les transformant soit en déserts soit en dortoirs.

 

-Prise en compte de la question sociale pour plus de Justice et moins d’inégalités sociales ( lutte contre l’exclusion et le chômage, logements sociaux, droits des salariés et défense des services publics..), afin d’éviter la mise en place d’une société à deux vitesses, car le développement économique ne saurait en faire l’impasse et doit profiter au plus grand nombre.

 

-Mise à niveau des infrastructures (routières, ferroviaires, hydrauliques ou de santé, de loisirs et sportives...) dont la Corse souffre d’un retard chronique. Règlement du problème des transports avec la mise en place de liaisons avec toute l’Europe et toutes les îles de la Méditerranée.

 

-Défense de notre patrimoine, de notre littoral menacé par la spéculation et le développement anarchique (code des investissements..), de notre environnement ( lutte contre les incendies et la dénaturation de nos sites, traitement des déchets) et de notre cadre de vie uniques en Europe et véritables richesses pour nous et pour les générations futures.

 

-Recherche d’une solution négociée au Problème corse dans un processus de règlement politique par étapes, incluant à terme le droit à l’autodétermination, permettant au peuple corse, après définition d’un corps électoral corse, de se prononcer sur l’avenir de l’île et ses relations avec l’Etat français et l’Europe.

 

-Libération de tous les emprisonnés, l’obtention d’un statut politique dans l’immédiat, avec rapprochement dans l’île, arrêt des poursuites pour tous et à terme l’amnistie pour tous ceux ayant eu à subir ou subissant la répression pour des faits en liaison avec la situation politique de l’île.

 

Nous appelons les nationalistes et au-delà tous les Corses soucieux de l’avenir de leur pays à soutenir activement notre campagne et notre candidature.

 

 

VOTEZ ET FAITES VOTEZ

Petru Poggioli Michele Artily

U PARTITU di a CORSICA

 

 

Soutien financier : Envoyer ou déposer les dons à la permanence ( chèques à l’ordre de Philippe Paulot, mandataire financier pour la campagne).

 

Soutien à la campagne (participation aux tournées, aux affichages, comité de soutien, accesseur..) s’adresser à la permanence :

 

Av Mar Moncey- Les Palmiers C- Ajaccio-20000.

Tél : 04 95 21 29 89 Fax : 04 95 20 28 80

 

 

1/ Le programme des candidats du Partitu di a Corsica

2/ Soutien a la candidature
3/ Appel aux nationalistes et autres électeurs
4/ Bilan des législatives

Ajaccio le 4 juin 2002

 

Communiqué avec prière d’informer : merci

Petru Poggioli et Michele Artily

 

U Partitu di a Corsica

Appel aux nationalistes et autres électeurs : Les véritables enjeux

 

Aujourd’hui, on tente de faire entrer la Corse dans le domaine du droit commun français pour mieux occulter la revendication nationale corse, et cette volonté se manifeste y compris sur le terrain électoral où l’on veut contraindre les électeurs à s’aligner sur le « clivage droite-gauche françaises » représenté dans la 1ère circonscription d’Ajaccio par les candidats  José Rossi et Simon Renucci.

Nous ne nous attarderons pas sur le candidat du CCB dont les positions outrancières sur le Processus de Matignon et les nationalistes sont connues,  ni sur celles du candidat du PCF dont le soutien au Processus de Matignon et les positions sur la langue, la culture et la revendication nationale pourraient être plus enthousiastes et enthousiasmantes si l’on s’en réfère à l’histoire de la décolonisation dans le monde et à l’attachement de ce parti au « droit des peuples ».

A propos du « choc de titans Rossi-Renucci », on nous a dit et répété durant cette campagne que les nationalistes voteraient dès le 1er tour en faveur de José Rossi pour son action en faveur du Processus de Matignon, ce qu ‘espère d’ailleurs publiquement ce candidat ! S’il est  vrai que le candidat Simon Renucci a fait preuve de peu de clairvoyance envers le provocateur Bernard Bonnet et qu’il aurait pu d’entrée être plus persuasif et percutant sur le Processus de Matignon et dans son soutien « à l’ambition de Lionel Jospin pour la Corse », nous rappellerons que la droite comme la gauche française ont participé à la campagne anti-corse sans précédent qui a précédé l’ouverture du dialogue de Matignon. José Rossi quant à lui a, durant sa carrière, connu une évolution « à géométrie variable » sur la question nationale corse, -qu’il n’a d’ailleurs jamais reconnue puisqu’il a toujours préféré parler des « errements de ces trente dernières années »-, et que son attitude vis à vis du problème corse s’est toujours adaptée au pouvoir en place à Paris, qu’il soit de droite ou de gauche.

Nous faisons donc confiance aux électeurs soucieux de l’avenir de la Corse, des Corses et de leurs droits sur leur terre pour qu’ils refusent de se laisser séduire par les sirènes néo-clanistes et politiciennes lors de ce 1er tour, surtout lorsqu’on connaît leur faculté de récupération des revendications que nous défendons depuis trente ans et leur capacité à les vider de tout contenu.

Nous disons aux nationalistes en particulier et aux électeurs en général : «  Vous nous connaissez. Depuis trente ans, nous avons été de tous les combats, sur tous les terrains, pour la Corse et notre peuple. Nous avons encaissé plus de coups et subi plus d’épreuves que connu d’invitations sous les lambris ou récolté de richesses et privilèges en tout genre. 

Le 9 juin, nous vous faisons confiance car nous avons foi en votre jugement.  Vous savez que, si nous avons toujours été partisans du dialogue avec  tous, sans tabous, sans préalables et sans parti-pris, nous n’avons jamais accepté et n’accepterons jamais d’être récupérés par quiconque, et que notre discours, notre démarche et nos revendications ne s’aligneront  jamais sur celui de nos interlocuteurs quels qu’ils soient pour être détournés ou vidés de leur contenu. Si nous sommes favorables au compromis avec toutes les forces politiques de la Corse pour l’intérêt collectif des Corses, nous n’accepterons jamais les compromissions avec quiconque et ne transigerons pas sur nos convictions et nos principes ».

Nous savons que les nationalistes connaissent les véritables enjeux qui s’imposent à la Corse et qu’ils sauront se déterminer pour les solutions véritables que nous défendons.

Ils savent qu’ils nous ont toujours trouvé à leurs côtés et qu’après les années d’errements et les drames que nous avons connues, l’union est pour nous un combat permanent, même s’il est difficile. Ils savent que nous avons été des partenaires fraternels et loyaux  durant la démarche du comité du Fiumorbu et aux côtés de Corsica Nazione et d’Indipendenza au sein de la coalition Unità. Ils savent aussi que la solidarité ne doit pas être ni à sens unique ni un vain mot, et qu’elle doit se concrétiser y compris sur le terrain électoral, surtout aujourd’hui alors qu’ensemble nous travaillons à la mise en place de l’union la plus large.

Nous en appelons donc au soutien des nationalistes Pour le 9 juin, nous sommes confiants. Les nationalistes et au-delà les électeurs en général  pou nous confirmeront dans nos prises de position et nos choix, afin que demain, face à la droite ou à la gauche à Paris, le mouvement national soit encore là, toujours plus déterminé, pour faire entendre la voix et défendre les droits de la Corse et du Peuple Corse.

      

Petru Poggioli

U Partitu di a Corsica

 

1/ Le programme des candidats du Partitu di a Corsica

2/ Soutien a la candidature
3/ Appel aux nationalistes et autres électeurs
4/ Bilan des législatives

 

Pierre Poggioli et Michel Artily

U Partitu di a Corsica

 

Pierre Poggioli et Michel Artily, candidats aux législatives sous l'étiquette " U Partitu di a Corsica " remercient les 564 électeurs qui leur ont manifesté leur soutien. Pour le second tour, ils laissent libre leurs électeurs de se déterminer en leur âme et conscience.

Les différents candidats proches de la mouvance nationaliste totalisent près de 9% de voix sur Ajaccio. En 1999, les candidats Corsica Nazione, seuls en lice au second tour des Elections territoriales avaient réalisé 18% des voix. Le mot d'ordre d'abstention de cette mouvance (avec Indipendenza) ayant été suivi, les candidats nationalistes en lice aujourd'hui n'ont donc pas eu de soutien de son électorat, ce qui nous fait conclure à une stagnation de l'électorat nationaliste dans son ensemble et à un échec de notre candidature (2,34%).

En 2004, des Elections territoriales auront une importance autrement plus importantes que des législatives plus difficiles pour les nationalistes, surtout lorsque les électeurs privilégient le vote utile les poussant à se déterminer en fonction du clivage droite-gauche française.

Pour notre part nous restons favorables à une démarche d'union la plus large qui se concrétiserait par une seule liste nationaliste à cette échéance de 2004 ou au pire deux listes annonçant clairement durant la campagne électorale qu'une alliance se ferait au 2ème tour entre-elles. Nous sommes prêts à répondre favorablement à toute initiative se situant dans cette perspective.